Une belle histoire de chat (pas chez moi)...
Je reproduis le texte ci-dessous en copié/collé
- il n'est pas coupé
- il n'y a aucune modification de contenu
- il vient du site Mouvement pour l'Intégration des Félins sous la houlette de Sylvie Lorentz & Martine Morel.
HOPE
Une légende dit qu’un chat qui part montre le chemin à un autre. Et ce fut à chaque fois le cas chez nous…
INCROYABLES COÏNCIDENCES…
Nous avons récemment perdu Toulouse, notre compagnon de 18 ans. Je n’ai pas pu assister mon mari pour le mettre en terre dans notre jardin. C’était au dessus de mes forces. Et le lendemain, alors que les larmes coulent dans mon café, mon regard embué se porte sur la chaise vide… il se régalait chaque matin d’un petit morceau de beurre … Et que vois-je ? un petit museau affamé derrière la vitre de la porte-fenêtre… noir et chocolat, tout comme LUI.
Comme j’ai sangloté ! Vite, je prépare une gamelle de croquettes et les lui présente. C’est une petite sauvageonne, impossible à approcher…
Les jours passent. Je la nourris en cachette de Serge, mon mari. Il était entendu que nous n’adopterions plus de nouveau chat, car nous venions de perdre en 5 mois Pouki et Toulouse… trop de chagrin…
Oui, mais je constate que de son côté, Serge, en cachette bien entendu, fait exactement la même chose que moi. Je le prends sur le fait et le sermonne gentiment. Ce à quoi il répond : « C’est la part de Toulouse ! » Et me voilà qui éclate à nouveau en sanglots.
S’ensuit un conseil de famille réduit à 2 membres… . Nous devons la trapper pour la faire stériliser. C’est une priorité. Les jours, les semaines passent, car elle est maline la petite ! On reconnait bien là les femelles, plus fines que les matous. Je constate, impuissante, son petit ventre s’arrondir, et je réalise que la course contre la montre est engagée. Je redoute déjà le moment où je la découvrirai allaitant un ou plusieurs chatons.
Nous sommes le 22 mai. Je suis en congés pour raisons familiales. De retour chez moi, j’aspire à quelque repos avant la reprise du lendemain. J’ouvre les portes-fenêtres pour que notre Gégé puisse entrer et sortir à sa guise. Je m’apprête à manger un yaourt. Gégé ne résiste pas au son du yaourt qu’on égorge, et le voilà qui arrive en courant ventre à terre –au sens propre- réclamant sa part, avec sur ses talons… NOTRE PETITE SAUVAGEONNE…
Du canapé, j’assiste tétanisée au spectacle. Elle est entrée par mimétisme dans la maison, suivant Gégé à qui elle a pris l’habitude de faire plusieurs fois par jour des fricassées de museaux. Je bouge un doigt. Elle recule de suite. Je fais doucement le tour de la maison pour aller refermer la porte -fenêtre qui s’ouvre sur le jardin et… la liberté. Elle se réfugie dans la cuisine, là, exactement où je veux l’amener. La pièce n’est pas très grande. Je dépose dans un coin le panier de transport (rempli des odeurs de Gégé). Je m’arme, tel un gladiateur d’un manche à balai et d’un grand cageot en plastique… je m’imagine dans une cage avec un fauve, certes de petite taille, mais un fauve…
Jamais je n’avais vu un chat escalader un mur entièrement carrelé ! La lutte fut longue et acharnée. Partout de la casse ! Je pleure, coupable du stress que je lui inflige… Elle s’épuise, haletante, sa petite langue est pendante. Enfin, au bout de minutes interminables, elle finit par se réfugier dans le panier, sans doute rassurée par l’odeur de celui qu’elle connait bien.
VICTOIRE ! Je fonce chez notre vétérinaire prévenu par Martine et rentre réparer les dégâts collatéraux…
Le lendemain, à 14h30, je prends des nouvelles. Tout s’est bien passé. A 18h., je la récupère pour la relâcher dans notre jardin… Elle détale à une vitesse ! Une heure plus tard, elle vient réclamer sa gamelle. Je suis aux anges !...
J’apprendrai le lendemain qu’elle est à peine âgée de 6 mois, que sa croissance a été interrompue par sa gestation, qu’elle et ses petits n’avaient aucune chance de survivre. Ils étaient trop gros, elle , trop inexpérimentée, trop petite et trop faible.
Il lui manquait un nom : elle s’appellera HOPE qui signifie ESPOIR
Depuis ce jour, je n’ai droit qu’à son regard noir. Mais, à Serge, elle fait les yeux doux… Il faudra du temps pour qu’à nouveau, elle m’accorde sa confiance.
Hope (le jour même de sa stérilisation)
Fin du texte en copié/collé
***
Ben, vous savez quoi ?
Cette histoire me rappelle quelque chose ... sauf que chez moi... quand mon Séthi est parti au Paradis des Chats... il a montré le chemin à 8 de ses congénères...
Sur les 8 il y a 4 minettes que j'ai également fait stériliser... maintenant faut que je m'occupe des garçons... mais je n'aurai pas de mal à les attraper : ils ne sont plus du tout sauvages...