Je chante et les arbres écoutent
Je hurle et les portes grincent
Je caresse les feuilles doucement
Je les arrache brutalement
J’emporte les graines et les plumes
J’abaisse les fumées des cheminées
Je cours dans les prés
Personne ne me voit
Mais chacun m’entend
Louis Hirsch

 87c08859_1_Pendant 2 jours a soufflé ici, le vent d’autan qui est aussi appelé « le vent qui rend fou », voire « le vent du diable » en raison de l'influence sur les comportements humains et animaux (irritabilité, trouble du rythme cardiaque, accroissement du nombre des accouchements…) qui serait due à la forte ionisation de l'air qu'il apporte15. Parfois, ce vent peut devenir très puissant comme le 4 mai 1916, où il renversa le train Toulouse-Revel16.
Tourbillonnant, il peut souffler en rafales à 90 km/h, passer à 10 km/h pendant une vingtaine de secondes, et repartir brusquement. Ce qui le rend si pénible à supporter.

Mais a-t-il vraiment une influence sur notre santé mentale ? Pour le professeur Laurent Schmitt, chef de service aux urgences psychiatriques de Purpan, il n’y a pas de lien entre les périodes de vent d’Autan et une recrudescence de pathologies mentales, ni même de tentatives de suicide. Par contre, ce vent pourrait bien mettre un peu plus sous tension les patients et les soignants, comme tout le monde.

87c08859_1_Pour le neuropsychiatre Michel Escande, le vent d’Autan énerve davantage les biens portants, qui « confrontés à un désagrément passager, ressentent une gêne psychologique ». Le bruit hurlant et le caractère irrégulier de ce vent tapent sur les nerfs.

L’énervement ressenti pourrait aussi être provoqué par la forte charge en électricité de l’air. En 1970, le médecin tarnais Robert Enjalbal avait en effet constaté une ionisation accrue de l’atmosphère par vent d’Autan. Plus d’électricité dans l’air provoquerait peut-être, rien n’a été prouvé scientifiquement, une plus grande irritabilité, des crises d’angoisse ou encore plus de fatigue.

Autre constatation, il y aurait plus d’accouchements par vent d’Autan. Selon un obstétricien de la maternité de l’hôpital d’Albi, « la diminution de la pression atmosphérique libère les électrolytes contenues dans le liquide amniotique, ce qui favorise la rupture de la poche des eaux et donc le déclenchement du travail ».

Il ne m'a pas encore rendue folle mais il a occasionné des dégats dans mon jardin et en particulier a fait tomber le vase dans lequel j'avais rempoté mon hibiscus... grrrrrrrrrrrr !

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J'ai donc dû le re-rempoter... malheureusement il a perdu quelques feuilles et quelques boutons de fleurs dans l'accident... Il a perdu de sa superbe !

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J'espère qu'il me donnera encore de belles fleurs comme celle que je vous avais montrée ICI !