9Pluie de météorites jusqu'au 25 août

C’est un évènement qui nous permettra de voir une vingtaine d'étoiles filantes par heure. Tous les ans, la Terre traverse un essaim de météorites qu'on nomme Perséides, car il se trouve sur le passage de son orbite. En réalité il s'agit d'un nuage de matériaux laissés là après le passage d'une comète. On peut en profiter tous les ans pendant la période du 25 juillet au 20 août, avec un pic aux alentours du 12 août. Cette année, ce pic tombera en pleine lune, ce qui amoindrira le contraste des étoiles filantes sur le ciel noir, mais cela demeure un évènement un observer.

9Méga-lune du 10 août1

La distance terre-lune variant au cours de l’année, du fait du caractère elliptique de l’orbite lunaire peut provoquer un rapprochement de 50 000 kilomètres. Il s'agit là d'une opportunité, car les pleines lunes ne se produisent pas toujours au moment où elle se trouve au plus proche de la terre, et ce sera le cas vers le 10 août. Il faudra utiliser une paire de jumelles au minimum pour en voir les cratères.

9Rapprochement de l’étoile du Berger (Vénus) avec la lune

Réservé aux lèves-tôt puisqu’il faudra être courageusement debout à 5h30 du matin le 18 août. Nous verrons un très beau rapprochement planétaire (même si cela reste un effet de perspective), l’étoile du Berger, qui en réalité est la planète Vénus, se retrouvera à proximité de la lune, comme une petite soeur.

Deux planètes déjà visibles : Mars et Saturne

On peut d’ores-et déjà les observer toutes les deux et à l’œil nu. Mars est identifiable par sa couleur orangée, et on la localise au Sud-Ouest en début de soirée, légèrement au-dessus de l’horizon. Saturne se trouve à peu près dans le même secteur, légèrement plus au sud. Pour cette dernière, l’utilisation d’une petite lunette d’observation permettra d'en voir les anneaux.

11Notre galaxie, la Voie Lactée

L’été est indéniablement la meilleure période pour observer notre galaxie. Si on est suffisamment distant des zones de pollution lumineuse, on pourra parfaitement voir la concentration d’étoiles qui s’étire en diagonale dans le ciel.

Conditions d’observation

Il faudra bien sûr s’éloigner autant que possible des zones lumineuses comme les villes, où on ne voit que quelques dizaines d’étoiles, ce qui est bien dérisoire comparé aux 3 000 lorsque le ciel est bien noir. Il faudra donc s’éloigner d’au moins 50 kilomètres de Paris, et quelques dizaines pour les autres agglomérations.

Et s'il y a des nuages...

Faites comme la girafe !

Source: Externe

Sources : atlantico et images du net